La sortie, c'est par là ! Premier essais de la 500 GP
Elle tourne !
Premiers essais de la 500 1979 à Suzuka au Japon avec les deux pilotes Katayama et Grant. Cette fois ce n'est plus du rêve, c'est vrai: la 500 Honda Grand-Prix tourne. Elle a fait ses premiers essais sérieux, mercredi, jeudi et vendredi derniers sur le circuit de Suzuka au Japon, avec au guidon les deux pilotes Katayama et Grant. A cette occasion, nous avons voulu vous donner les photos du futur, et retracer le passé glorieux de Honda. Cette fois, les choses sérieuses ont vraiment commencé.

La 500 Honda Grand Prix à moteur quatre cylindres en L, cadre porteur, n'est plus seulement une photo mais bien une réalité. Elle a fait mercredi 13 juin, sur le circuit de Suzuka au Japon, ses premiers tours de roues avec ceux qui seront ses pilotes: Takazumi Katayama et Mick Grant. Premiers essais: les pneumatiques. Après avoir monté les pneus de 16 pouces Michelin, qui s'avérèrent un peu trop larges pour la moto, il fallut une bonne séance de bricolage pour faire passer celui arrière dans le bras oscillant. Honda a d'ailleurs déclaré ne pas encore savoir quel pneu ils allaient utiliser, Dunlop ou Michelin. Katayama et Grant ont tourné sur le circuit de Suzuka dans des temps relativement faibles: 2 minutes 41 secondes.

Mais la moto peut dès maintenant descendre sans problème à 2 minutes 16 secondes. Durant la première journée d'essais mercredi, Katayama a fait quatre tours avec la moto, Grant sept. L'ingénieur Irimajiri, père de la moto, avait donné des ordres: ne pas dépasser 16000 tours alors que le moteur en prend... 22 000 ! Plus tard, à 2 h de l'après-midi, au cours d'une conférence de presse, Katayama a déclaré: "Je serai champion du Monde en 1980 !" D'autre part, M. Davison a confirmé que les motos feraient leur entrée au Grand Prix d'Angleterre à Silverstone le 12 août et ensuite au Grand Prix de France le 2 septembre au Mans. Après avoir été perturbés le jeudi par la pluie, les essais ont continué pendant 3 jours. En quittant le Japon, Katayama a déclaré: "Je n'ai pas senti de grosse différence entre les pneus de 16 et 18 pouces. Par contre, nous avons encore du travail pour rendre les suspensions parfaites. D'autre part, je ne peux pas encore me prononcer sur la suspension arrière, je n'ai pas conduit la moto assez longtemps". Mick Grant a pour sa part déclaré: "Il y a encore beaucoup de points à développer. Mais le moteur, le cadre et les suspensions sont bons.

Premiers essais de la 500 1979 à Suzuka au Japon avec les deux pilotes Katayama et Grant. Le reste, c'est de la patience et du travail ". Enfin, le dernier jour des essais, Katayama a tourné en 2 minutes 28 secondes, alors qu'avec une 500 RG Suzuki un pilote Honda a tourné en 2 minutes 24 secondes et 8 dixièmes. Décidément, l'entrée de cette moto sur la scène internationale va faire du bruit ! Si, l'on demande à l'homme de la rue de personnifier une certaine forme du génie Japonais, iI y a fort à parier pour qu'un nom, tout de suite, lui vienne spontanément, aux lèvres: celui de Soïchiro Honda. Sa réussite, tout à la fois sportive et commerciale, son incontestable aspect novateur et son sens inné de l'offensive en font très certainement, pour les occidentaux, l'image caractéristique d'une certaine idée de l'industrie Japonaise.

Moteur quatre cylindres en L (90°) à six soupapes par cylindre, double allumage, refroidi par eau. Puissance: supérieure à 130 ch. Soïchiro Honda est né en 1906 près de cette ville, d'Hamatsu qui allait devenir avec les années, le très authentique berceau de la moto au Japon. A l'âge de 15 ans, ce fils de forgeron dépose son premier brevet (une roue, à rayons métalliques) et aborde aussitôt, comme simple apprenti, la seule carrière qui le passionne réellement: la mécanique. En quelques années, Soïchiro Honda va parfaitement concilier deux de ses grandes passions: la course et la mécanique. Le bras oscillant arrière est monté sur un amortisseur unique de type monoshock. Mais en 1936, victime d'un grave accident au volant d'une Ford A gonflée par ses soins, il décide de s'assagir et commence à construire de façon artisanale des pistons pour la firme Toyota. Tout en poursuivant des études très techniques, Honda entame une réussite financière que la Seconde Guerre mondiale va en même temps précipiter et réduire à néant. En 1945, au milieu des ruines de son pays vaincu, Soïchiro Honda doit repartir à zéro. Il rachète un lot de petits moteurs fixes et les monte aussitôt dans des cadres de vélo: la première moto Honda était née... 15 ans plus tard, Soïchiro Honda est le numéro un Japonais (il y avait environ 70 marques nippones après la guerre) et envisage, pour attaquer le marché mondial, de s'attaquer sérieusement au championnat du monde: l'ère Honda vient de commencer...
Neuf années pour tout remporter
La 250 6 cylindres championne du monde. Nom d'usine: RC 166. C'est en 1959 (il y a tout juste 20 ans) que la première Honda fait ses débuts officiels au Tourist Trophy. Les Anglais, encore tout puissants, regardent avec ironie cette petite moto inconnue et les Jaunes hermétiques qui s'occupent de sa préparation. Il s'agit d'une 125 bicylindre, la RC 142, dont la puissance paraît supérieure à celle du mono MV que Ubbiali mènera cette année-là vers le titre mondial: 20 contre 22 CV. Le twin Japonais par sa technique différente, surprend agréablement les techniciens de l'époque: ses deux ACT et ses 4 soupapes par cylindre paraissent effectivement susceptibles de concevoir les régimes élevés annoncés par l'usine: 14000 tours.

Ouvert, le moteur de la 250/6 et sa superbe culasse. Alésage/course: 39 x 34,8. Puissance: 60 ch à 18000 tours. Vitesse: 240 km/h. Poids: 112 kg. Deux fois championne du monde en 66 et 67. Mais la première expérience est relativement décevante, la moto cassera avant la fin, et les Japonais retourneront chez eux sans inquiéter personne. En 1960, toujours aussi discrètement, Honda revient en Europe avec une nouvetle 125, la RC 143, et une 250 quatre cylindres, la RC 164, constituée en fait par deux moteurs de 125 côte à côte. Taniguchi, Takamashi et Suzuki, les pilotes Japonais, parviennent à se classer honorablement en 125 mais c'est le Rhodésien Jim Redman qui signe les meilleures performances. En 250, Phillis et le même Redman terminent deux fois derrière la MV d'Ubbiali sans réussir a réellement l'inquiéter. Qu'importe: les Honda ont prouvé qu'elles ne cassaient pas, malgré leurs régimes très élevés, et qu'il fallait désormais compter avec elles.

En 1961, la RC 145 de l'Australien Phillis s'avère résolument la plus puissante d'un plateau déserté, il est vrai, par les MV officielles. Vainqueur en Espagne, France, Hollande et Argentine, Phillis est champion du monde devant la MZ de Degner et le Suisse Taveri qui vient de rejoindre, à son tour, le team Japonais. Dans la catégorie supérieure, les Honda vont truster toutes les victoires et c'est un jeune Anglais, encore mal connu, qui va enlever le titre: Mike Hailwood. Mais celui qui sera sans doute le plus brillant pilote de la marque n'est encore qu'un privé très privilégié puisqu'il est propriétaire de sa moto que le mécanicien Anglais Bill Lacey prépare pour lui.

Mike Hailwood en 1967 au guidon de la 350 Honda 6 fois championne du monde. 1962 sera l'année du premier titre officiel pour les 50 cm3. Honda, aussitôt, décide de s'attaquer à la catégorie avec la RC 110, monocylindre quatre temps double arbre à quatre soupapes. C'est le Suisse Luigi Taveri qui pilote cette moto mais il doit régulièrement s'incliner derrière la très rapide Suzuki de l'Allemand Degner. Car si Honda a été le premier à s'attaquer aux championnats du monde, les autres constructeurs Japonais n'ont pas été longs à lui emboîter le pas: Suzuki, Yamaha et d'autres noms aujourd'hui disparus comme Tohatsu ou Bridgetone, pensent également que la véritable promotion se fait sur les circuits.

Un départ de Grand Prix en 50 cm3 avec des twins Honda qu'on ne reverra malheureusement plus. Le même Taveri remporte aisément le titre 125 et Jim Redman, avec 6 victoires en GP, est sacré champion du monde des 250. Une version très proche, 285 cm3, s'attaque la même année à la catégorie 350 et s'oppose aux 4 cylindres MV pilotées désormais par Mike Hailwood. Une seconde version, le RC 170, 339 cm3, succède aussitôt à cette RC 163 et ses 49 CV à 14000 tours permettent à Jim Redman de précéder son coéquipier Tommy Robb au classement du championnat du monde. 1963 est à nouveau l'année, en 50 cm3, du mono Suzuki que Anderson conduit au titre mondial. Luigi Taveri, sur le RC 113 bicylindres double arbre, ne remporte que le dernier GP de la saison à Suzuka sur le circuit privé de l'usine.

Cette attaque de Suzuki se matérialise d'ailleurs parfaitement, toujours avec Anderson, dans la catégorie 125 d'autant que Taveri et le nouveau twin 2 RC 146 ne terminent qu'en seconde position. Redman, heureusement, remporte aisément la catégorie 250, malgré la Morini de Provini et la Yamaha de Fumio Ito qui fait ses grands débuts cette année et gagnait 6 des 8 épreuves en 350 !! En 1964, malgré une bonne saison du nouveau venu Bryans, c'est encore une fois Suzuki qui prend le titre en 50. Dans les autres cylindrées, Honda maintient sa pression, titre en 125 et en 350, sauf dans cette catégorie 250 que Yamaha, grâce à Phil Read, remporte pour la première fois. Face aux deux temps modernes, le 4 temps de Honda est maintenant poussé dans ses derniers retranchements et la fiabilité, malheureusement, commence à s'en ressentir.

Hailwood en 1967 à Assen au guidon de la dernière 500 Honda 4 cylindres. En 1965, enfin Ralph Bryans triomphe en 50 cm3 grâce au RC 115 qui sort, désormais, 14 chevaux à 21500 tours sans rien perdre de sa fiabilité: Honda, une fois encore, démontre que la solidité n'est pas incompatible avec les très hauts régimes. Taveri, en 125, n'arrive pas à imposer la RC 148 cinq cylindres qui reprend les côtes exactes, 35,5 x 25,14, du 50 twin. La puissance approche les 34 chevaux mais le merveilleux moteur manque encore de solidité.

En 250, pour contrer les Yamaha de plus en plus puissantes, le département course vient de sortir ce qui reste sans doute l'un des plus beaux moteurs de course jamais construit par une usine: la RC 164, six cylindres que Jim Redman va tenter de mener au titre. Sa puissance, intrinsèquement, est nettement supérieure à celle du twin deux temps et tant que le 6 cylindres fait entendre sa merveilleuse musique, à ce niveau on ne peut plus parler de bruit !, Read reste loin de la moto blanche et rouge.

Jim Redman au guidon de la 350/4 cylindres à Charade en 1966. Le problème, alors, est purement mécanique: trop souvent, la puissante Honda casse avant l'arrivée et Read accumule les points. En 350, heureusement, la RC 172 est beaucoup plus solide et Redman, sans vrais problèmes, triomphe devant la nouvelle recrue du team MV, Giacomo Agostini. 1966 est pour Honda l'année de l'apothéose puisque si Hanscheidt est champion du monde en 50 cm3, c'est quand même Honda qui enlève le titre des constructeurs grâce à Luigi Taveri et Ralph Bryans. Le même Taveri est facilement vainqueur en 125 sur la 5 cylindres tandis que Mike Hailwood, qui vient de signer chez Honda, remporte les catégories 250, avec la 6 cylindres, 350 avec la quatre cylindres.

Rolph Brians et la 250 Honda 6 à Assen en 1967. Mais Honda, qui s'attaque pour la première fois à la catégorie 500, y remporte suffisamment de succès, GP d'Allemagne, d'Angleterre, Hollande, Tchécoslovaquie et Irlande, pour que le titre constructeur lui soit attribué malgré la victoire finale de Giacomo Agostini. Dans toutes les catégories auxquelles il s'attaque, Soïchiro Honda est champion du monde... En 1967, après s'être retiré des deux plus petites catégories, c'est un nouveau triomphe pour Hailwood sur les 250 et 350 6 cylindres. En 500, Mike the bike perd le titre mondial à quelques minutes de la fin du dernier GP: à Monza, alors qu'il possède plus de deux minutes d'avance sur Ago, Hailwood explose sa boîte de vitesses et doit laisser la victoire à son ancien coéquipier... C'est à la fin de la saison 67 que Honda, laconiquement, annoncera son retrait officiel de la compétition au plus haut niveau. La décision, qui entraînera celle des autres marques Japonaises dès l'année suivante, est évidemment d'ordre strictement financier. Les investissements, à un tel niveau de la compétition, étaient devenus hors de proportion avec les retombées. Et puis après tant de succès, en cette fin 1967, Honda n'avait plus grand chose à prouver...
Champions du monde Honda
Redman
6 titres: 1962 (250 et 350 cm3) - 1963 (250 et 350 cm3) - 1964 (350 cm3) - 1965 (350 cm3)

Hailwood
5 titres: 1961 (250 cm3) - 1966 (250 et 350 cm3) - 1967 (250 et 350 cm3)

Taveri
3 titres: 1962 (125 cm3) - 1964 (125 cm3) - 1966 (125 cm3)

Bryans
1 titre: 1965 (50 cm3)

Phillis
1 titre: 1961 (125 cm3)
Victoires par pilotes
Redman: 46 victoires
2 en 1961 (250 cm3)
11 en 1962 (1 en 125 cm3, 6 en 250 cm3, 4 en 350 cm3)
11 en 1963 (1 en 125 cm3, 4 en 250 cm3, 6 en 350 cm3)
13 en 1964 (2 en 125 cm3, 3 en 250 cm3, 8 en 350 cm3)
7 en 1965 (3 en 250 cm3, 4 en 350 cm3)
2 en 1966 (2 en 500 cm3)
16 en 1967 (5 en 250 cm3, 6 en 350 cm3, 5 en 500 cm3)

Hailwood: 41 victoires
5 en 1961 (1 en 125 cm3, 4 en 250 cm3)
1 en 1965 (1 en 250 cm3)
19 en 1966 (10 en 250 cm3, 6 en 350 cm3, 5 en 500 cm3)

Taveri: 26 victoires
2 en 1961 (2 en 125 cm3)
7 en 1962 (1 en 50 cm3, 6 en 125 cm3)
3 en 1963 (1 en 50 cm3, 2 en 125 cm3)
5 en 1964 (5 en 125 cm3)
2 en 1965 (2 en 50 cm3)
7 en 1966 (2 en 50 cm3, 5 en 125 cm3)

Bryans: 10 victoires
3 en 1964 (3 en 50 cm3)
3 en 1965 (3 en 50 cm3)
1 en 1966 (1 en 50 cm3)
3 en 1967 (2 en 250 cm3, 1 en 350 cm3)

Phillis: 6 victoires
6 en 1961 (4 en 125 cm3, 2 en 250 cm3)

Takahashi: 4 victoires
2 en 1961 (125 et 250 cm3)
2 en 1962 (125 cm3)

Mc Intyre: 2 victoires
1 en 1961 (250 cm3)
1 en 1962 (250 cm3)

Robb: 2 victoires
2 en 1962 (250 et 350 cm3)

Minter: 1 victoire
1 en 1962 (125 cm3)

Tanaka: 1 victoire
1 en 1962 (250 cm3)
18 titres de champion du monde
50 cm3
1965: Bryans (Honda 2)
1966: (Honda 2)

125 cm3
1961: Phillis (Honda 2)
1962: Taveri (Honda 2)
1964: Taveri (Honda 4)
1966: Taveri (Honda 5)

250 cm3
1961: Hailwood (Honda 4)
1962: Redman (Honda 4)
1963: Redman (Honda 4)
1966: Hailwood (Honda 6)
1967: Hailwood (Honda 6)

350 cm3
1962: Redman (Honda 4)
1963: Redman (Honda 4)
1964: Redman (Honda 4)
1965: Redman (Honda 4)
1966: Hailwood (Honda 4)
1967: Hailwood (Honda 6)

500 cm3
1966: (Honda 4)
139 grands prix gagnés
1961: 18 Grands Prix remportés par Honda

8 en 125 cm3
T.T. (Hailwood)
France (Phillis)
Hollande (Phillis)
Belgique (Taveri)
Ulster (Takahashi)
Espagne (Phillis)
Suisse (Taveri)
Argentine (Phillis)

10 en 250 cm3
Italie (Redman)
T.T. (Hailwood)
France (Phillis)
Allemagne (Takahashi)
Hollande (Hailwood)
Belgique (Redman)
Ulster (Mc Intyre)
Suisse (Hailwood)
R.D.A. (Hailwood)
Argentine (Phillis)


1962: 25 Grands Prix remportés par Honda

1 en 50 cm3
Japon (Taveri)

10 en 125 cm3
Italie (Tanaka)
T.T. (Taveri)
France (Takahashi)
R.F.A. (Taveri)
Hollande (Taveri)
Belgique (Taveri)
Ulster (Taveri)
Espagne (Takahashi)
R.D.A. (Taveri)
Finlande (Redman)

9 en 250 cm3
Italie (Redman)
T.T. (Minter)
France (Redman)
Hollande (Redman)
Belgique (Mc Intyre)
Ulster (Robb)
Espagne (Redman)
R.D.A. (Redman)

5 en 350 cm3
Italie (Redman)
Hollande (Redman)
Ulster (Redman)
R.D.A. (Redman)
Finlande (Robb)


1963: 14 Grands Prix remportés par Honda

1 en 50 cm3
Japon (Taveri)

3 en 125 cm3
Italie (Taveri)
Espagne (Taveri)
Argentine (Redman)

4 en 250 cm3
T.T. (Redman)
Hollande (Redman)
Ulster (Redman)
Japon (Redman)

6 en 350 cm3
Italie (Redman)
T.T. (Redman)
R.F.A. (Redman)
Hollande (Redman)
Ulster (Redman)
Japon (Redman)


1964: 21 Grands Prix remportés par Honda

3 en 50 cm3
R.F.A. (Bryans)
Hollande (Bryans)
Belgique (Bryans)

7 en 125 cm3
Italie (Taveri)
T.T. (Taveri)
France (Taveri)
R.F.A. (Redman)
Hollande (Redman)
Espagne (Taveri)
Finlande (Taveri)

3 en 250 cm3
T.T. (Redman)
Hollande (Redman)
Japon (Redman)

8 en 350 cm3
Italie (Redman)
T.T. (Redman)
R.F.A. (Redman)
Hollande (Redman)
Ulster (Redman)
R.D.A. (Redman)
Finlande (Redman)
Japon (Redman)


1965: 13 Grands Prix remportés par Honda

5 en 50 cm3
T.T. (Taveri)
France (Bryans)
R.F.A. (Bryans)
Hollande (Bryans)
Japon (Taveri)

4 en 250 cm3
T.T. (Redman)
Belgique (Redman)
R.D.A. (Redman)
Japon (Hailwood)

4 en 350 cm3
T.T. (Redman)
Hollande (Redman)
R.D.A. (Redman)
Tchécoslovaquie (Redman)


1966: 29 Grands Prix remportés par Honda

3 en 50 cm3
T.T. (Bryans)
Hollande (Taveri)
Espagne (Taveri)

5 en 125 cm3
Italie (Taveri)
R.F.A. (Taveri)
Ulster (Taveri)
R.D.A. (Taveri)
Tchécoslovaquie (Taveri)

10 en 250 cm3
Italie (Hailwood)
T.T. (Hailwood)
France (Hailwood)
R.F.A. (Hailwood)
Hollande (Hailwood)
Belgique (Hailwood)
Espagne (Hailwood)
R.D.A. (Hailwood)
Finlande (Hailwood)
Tchécoslovaquie (Hailwood)

6 en 350 cm3
France (Hailwood)
R.F.A. (Hailwood)
Hollande (Hailwood)
Ulster (Hailwood)
Finlande (Hailwood)
Tchécoslovaquie (Hailwood)

5 en 500 cm3
T.T. (Hailwood)
R.F.A. (Redman)
Hollande (Redman)
Ulster (Hailwood)
Tchécoslovaquie (Hailwood)


1967: 19 Grands Prix remportés par Honda

7 en 250 cm3
T.T. (Hailwood)
R.F.A. (Bryans)
Hollande (Hailwood)
Japon (Bryans)
Canada (Hailwood)

7 en 350 cm3
Italie (Bryans)
T.T. (Hailwood)
R.F.A. (Hailwood)
Hollande (Hailwood)
R.D.A. (Hailwood)
Japon (Hailwood)
Tchécoslovaquie (Hailwood)

5 en 500 cm3
T.T. (Hailwood)
Hollande (Hailwood)
Ulster (Hailwood)
Tchécoslovaquie (Hailwood)
Canada (Hailwood)
Voici les fiches techniques de toutes les Honda de Grand Prix entre 1959 et 1967.
Les blancs correspondent aux données techniques que nous n'avons pu retrouver avec certitude
50 cm3
Type Année Course
Alésage
Nombre
Cylindres
Cylindrée
Exacte
Puissance Régime Vitesse Poids Roue
Avant
Roue
Arrière
RC 111 1962 40 x 39 1 49,00 9,5 14000-18000 130 57.0 2.00 x 18 2.25 x 18
RC 112 1962 33 x 39 2 49.60 10,0 17500-18000 140 62.5 2.00 x 18 2.25 x 18
RC 113 1963 33 x 39 2 49.60 10.0 16000 140 63.0 2.00 x 18 2.25 x 18
RC 114 1964                  
RC 115 1965                  
RC 116 1966 32.5 x 25.14 2 49.77 14.0 21500 175      
125 cm3
Type Année Course
Alésage
Nombre
Cylindres
Cylindrée
Exacte
Puissance Régime Vitesse Poids Roue
Avant
Roue
Arrière
RC 141 1959   2         87,5 2.50 x 19 2.75 x 18
RC 143 1960 46 x 37,50 2 124,60         2.50 x 18 2.75 x 18
2 RC 143 1961 44 x 41 2 124,60 23 14000-18000 180 97 2.50 x 18 2.50 x 18
RC 145 1962 44 x 41 2 124,60 24 14000-18000 180 103 2.50 x 18 2.50 x 18
2 RC 146 1963 35 x 32 4 124,90 24 15000-18000   87,5 2.50 x 18 2.50 x 18
2 RC 146 1964 35 x 32 4 124,90 24 15000-18000   87,5 2.50 x 18 2.50 x 18
RC 148 1965 35,5 x 25,14 5 124,42 34 20500 210   2.75 x 18 3.25 x 18
RC 149 1966 35,5 x 25,14 5 124,42 34 20500 210 85,0 2.50 x 18 2.75 x 18
250 cm3
Type Année Course
Alésage
Nombre
Cylindres
Cylindrée
Exacte
Puissance Régime Vitesse Poids Roue
Avant
Roue
Arrière
RC 160 1959 44 x 41 4 249.2 40          
RC 161 1960 44 x 41           128 2.75 x 18 3.00 x 18
RC 162 1961 44 x 41 4 249.2 45 14000-18000 220 130 2.75 x 18 2.75 x 18
RC 163 1962 44 x 41 4 249.2 46 14000-18000 225 131 2.75 x 18 3.00 x 18
RC 164 1963 44 x 41 4 249.2 46 14500-15500 220 125 2.75 x 18 3.00 x 18
2 RC 164 1964 44 x 41 4 249.2 49 14500-15500        
3 RC 164 1965   6 249.3            
RC 166 1966 39 x 34.8 6 249.3 60 18000 240 112 2.75 x 18 3.25 x 18
RC 166 1969 39 x 34.8 6 249.3 60 18000 240 114 2.75 x 18 3.25 x 18
350 cm3
Type Année Course
Alésage
Nombre
Cylindres
Cylindrée
Exacte
Puissance Régime Vitesse Poids Roue
Avant
Roue
Arrière
RC 170 1962 47 x 41 4 285 49 14000-18000 220 130 2.75 x 18 3.00 x 18
RC 171 1962 49 x 45 4 339.26 50 12500-16000 240 131 3.00 x 18 3.25 x 18
RC 172 1963 50 x 44.5 4 349.30 53 14000-15000 225 132 3.00 x 18 3.25 x 18
RC 172 1964 50 x 44.5 4 349.30 53 14000-15000   132 3.00 x 18 3.25 x 18
2 RC 172 1965   4              
RC 173 1966 50 x 44.5 4 349.50 60 18000 250 144 3.00 x 18 3.50 x 18
RC 174 1967 41 x 37.5 6 297.60 65 17000 250 118 3.00 x 18 3.50 x 18
500 cm3
Type Année Course
Alésage
Nombre
Cylindres
Cylindrée
Exacte
Puissance Régime Vitesse Poids Roue
Avant
Roue
Arrière
RC 181 1966 57 x 48 4 489.94 85 12000 260 153 3.00 x 18 3.50 x 18
RC 181 1967 57 x 48 4 489.94 85 12000 260 151 3.00 x 18 3.50 x 18
Informations tirées de Moto Revue N° 2420 du 28 juin 1979.
Par Ph. Michel. Correspondance du Japon Motor Cyclist.
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